Ficha técnica
Título: Le paradoxe du sapiens
Autor: Jean-Paul Baquiast
Editor: Jean-Paul Bayol
Préface de Jean-Jacques Kupiec
La Paradoja del Sapiens (sólo en francés) propone una respuesta sorprendente a una cuestión que nos afecta a todos: por qué los humanos, capaces de realizaciones extraordinarias en todos los cambos, se muestran incapaces de prevenir las catástrofes previstas y anunciadas. La culpa ¿es del desarrollo incontrolable de las tecnologías? O por el contrario, ¿el hombre sigue siendo el mismo que sus ancestros: cazador depredador belicoso?
La Paradoja del Sapiens responde a esta cuestión. El libro cuenta, con argumentos científicos al alcance de todos, una historia extraordinaria: cómo una generación de nuevos seres, los primates estrechamente unidos a las herramientas, conquistaron la Tierra hace dos millones de años y la transformaron radicalmente. La historia se acelera hoy con la rápida evolución de las tecnologías, particularmente las de la artificialización de las herramientas y de la vida, y con el lugar creciente que estas tecnologías ocupan en la actualidad.
Este fenómeno es generalmente mal comprendido. Se percibe bien la evolución tecnológica, pero muy mal la evolución de los humanos que están “en simbiosis” con las técnicas, técnicas que nos transforman profundamente tanto o más como nosotros las transformamos a ellas. Además, con la ilusión de que la inteligencia humana es potencialmente todopoderosa, sólo se aprecia que la co-evolución de la vida y de la técnica manifiesta la lógica darwinista estricta, resumida por el principio del azar y de la selección.
El autor no pretende predecir el futuro. El hundimiento de las civilizaciones, tal como las conocemos, puede ciertamente producirse en el plazo de unas décadas, pero a la inversa, con el desarrollo de las redes de la comunicación inteligente, lo que llamamos una hyperciencia podría asimismo emerger. Esta hyperciencia reforzaría, en beneficio de humanos cada vez más “aumentados”, las capacidades de acción colectiva racionales que todavía están dispersas. Esto podría ser una de las nuevas paradojas del Homo sapiens de mañana, asociado a las herramientas del futuro, si sobrevive a las crisis actuales.
El biológico Jean-Jacques Kupiec, que prologa la obra, se dio a conocer en el mundo científico por una teoría profundamente original que reintroduce el darwinismo en todos los niveles de la evolución orgánica.
Présentation
Le Paradoxe du Sapiens propose une réponse surprenante à une question qui nous concerne tous : pourquoi les humains, capables de réalisations extraordinaires dans tous les domaines, se montrent-ils incapables de prévenir les catastrophes – catastrophes qui sont pourtant prévues et annoncées ? La faute en est-elle au développement devenu incontrôlable des technologies ? Est-ce au contraire que l’homme est resté en profondeur ce qu’étaient sans doute ses lointains ancêtres : des chasseurs-cueilleurs prédateurs et belliqueux ?
Le Paradoxe du Sapiens répond autrement à cette question. Le livre raconte, avec des arguments scientifiques à la portée de tous, une histoire extraordinaire : comment des générations d’êtres nouveaux, des primates étroitement associés à des outils, ont depuis quelque deux millions d’années pris possession de la Terre en la transformant radicalement. L’histoire s’accélère aujourd’hui avec l’évolution rapide des technologies – notamment celles de l’artificialisation des outils et du vivant – et la place grandissante qu’elles occupent.
Ce phénomène est généralement mal compris. On perçoit bien l’évolution technologique mais très mal celle des humains qui sont ‘en symbiose’ avec les techniques ; techniques qui nous transforment profondément, tout autant, si ce n’est plus, que nous les transformons. De plus, avec l’illusion que l’intelligence humaine est potentiellement toute puissante, on ne voit pas que la coévolution du vivant et de la technique relève de la logique darwinienne stricte, résumée par le principe du hasard et de la sélection.
L’auteur ne prétend pas prédire l’avenir. Un effondrement des civilisations telles que nous les connaissons peut très bien survenir à échéance de quelques décennies, mais, à l’inverse, avec le développement des réseaux de la communication intelligente, ce qu’il nomme une hyper-science pourrait peut-être apparaître. Elle renforcerait, au profit d’humains de plus en plus « augmentés », les capacités d’action collective rationnelles encore trop dispersées. Ce sera peut-être là un des nouveaux paradoxes de l’Homo sapiens de demain, associé aux outils du futur, s’il survit aux crises actuelles.
Le biologiste Jean-Jacques Kupiec, qui a préfacé cet ouvrage, s’est fait connaître du monde scientifique par une théorie profondément originale réintroduisant le darwinisme à tous les niveaux de l’évolution organique.
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